Le syndrome du bébé secoué

Un bébé pleure en moyenne deux heures par jour, ce qui peut parfois faire perdre son sang froid à certains parents. C'est dans un esprit de prévention que je souhaite vous parler du syndrome du bébé secoué.

Si vous vous sentez exaspéré, ce qui arrive à de nombreux parents, et que vous sentez que vous avez envie de secouer votre bébé, posez votre bébé dans son lit ou passez le relais à une autre personne et partez vous calmer dans une autre pièce, respirez profondément plusieurs fois, ne revenez que lorsque vous êtes totalement calmé.

Il est également arrivé qu'un parent qui prend peur, car il voit son bébé s'étouffer ou faire un malaise, secoue son bébé. Il faut bien garder en tête que, quoi qu'il arrive, on ne secoue jamais un bébé.

S'il s'étouffe on lui tape dans le dos la main à plat entre les omoplates, en mettant le bébé à califourchon sur votre avant bras ou votre cuisse, la tête légèrement inclinée vers la bas et en tenant sa bouche ouverte, puis on va chercher avec le doigt dans la bouche de bébé s'il y a un objet qui aurait provoqué l'étouffement. Si bébé fait un malaise, on le couche en position latérale de sécurité, on vérifie qu'il respire et on appelle le 15.

Un bébé secoué peut avoir des séquelles irréversibles et rester handicapé toute sa vie ou en mourir. Une seule fois peut suffire pour endommager le cerveau du bébé. C'est le mouvement violent d'avant en arrière de la tête de bébé qui provoque des séquelles.

Secouer bébé est bien plus grave qu'une chute de la table à langer, c'est un acte de maltraitance, une infraction pénale passible de prison.

L'hôpital détecte toujours le syndrome du bébé secoué car cela provoque des saignements spécifiques dans le cerveau du bébé. Un signalement est toujours réalisé en cas de doute.

Jouer avec son bébé n'est pas secouer, jouez sans compter avec votre bébé, adaptez les jeux à l'âge de votre bébé et faites le en douceur.